LE
ROSAIRE : UN LIVRE SPIRITUEL
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
L'oraison
n'est pas, faut-il le redire, une oeuvre de la
terre, mais un Don du Ciel.
C'est pourquoi il convient de la commencer en
invoquant le Saint-Esprit, qui est le doigt de
Dieu, l'Artisan de tout ce qui se fait de divin
ici-bas.
Mais ensuite que faire ? Rechercher des
sensations : douceur, tristesse, sentiment de
l'amour ? Certainement pas, car l'oraison nous
introduit de plain-pied dans le domaine de la Foi
vive, et non de la sensibilité. C'est donc la
révélation qui s'enracine.
Or, le Rosaire
coule de deux sources de la Révélation : la
Tradition et l'Ecriture. Le Credo nous introduit
dans la Foi ; le Pater nous est enseigné par le
Christ Lui-même ; l'Ave est entonné par
l'Archange et Elisabeth ; les quinze Mystères
Evangéliques font la synthèse simple et
harmonieuse du Mystère du Christ. Enfin, le tout
a été comme patiné par des générations de
saints et de docteurs, ce qui fait du Rosaire un
livre spirituel aussi simple que riche... et
aussi peu coûteux qu'encombrant, puisqu'on à
tôt fait de le savoir par coeur.
De plus, le
Rosaire nous montre le Mystère du Christ dans sa
perfection et dans sa plénitude.
En Notre-Dame en effet, il nous offre à
contempler le chef-d'oeuvre de la Rédemption. Et
le Mystère du Christ nous est montré selon sa
plénitude Trinitaire.
Enfin, le Rosaire est le Mystère du Christ médité
par Marie. Marie en effet conservait ces
choses dans son coeur, et les méditait. Or, qui
est plus apte à former Jésus en nos âmes que
celle qui l'avait conçu dans son sein ? Et parce
que l'Oraison contribue puissament à l'oeuvre de
notre Rédemption, la mission de diriger nos
oraisons appartient de droit à la Vierge
corédemptrice.
|
|