LE
ROSAIRE: EDUCATEUR DES VERTUS
|
|
|
|
|
|
|
|
 |
|
|
 |
|
|
|
|
|
|
|
|
La méthode de formation
la plus profonde et la plus respectueuse de notre
dignité consiste à écouter et à regarder,
pour imiter. Or, le Rosaire offre à notre
contemplation et à notre imitation rien moins
que la vie de Jésus et de Marie. C'est ainsi
qu'il nous apprend comment il convient de se
réjouir, de souffrir et de se glorifier quand on
est chrétien. Il nous procure la lumière et la
force dont nous avons besoin pour agir.
Plus généralement, l'oraison
devrait être le laboratoire de la vie
chrétienne : elle entrâine au combat de la vie
: j'ai combattu le bon combat. Si le
Rosaire est une voie simple et efficace pour
l'oraison, que l'on sache bien que l'oraison n'en
demeure pas moins un combat : combat pour trouver
le temps, le lieu, pour lutter contre les
distractions et les sècheresses. Et elle
enseigne à découvrir et à goûter, au sein
même des tribulations, la paix et la joie
profondes et inaltérables de l'union à Dieu,
comme Notre Seigneur, dans les souffrances de la
Croix et de la déréliction, baignait dans la
paix et la joie de l'union à Son Père dans la
vision béatifique.
|
|
Tel est le
secret de la joie chrétienne : ne pouvant le
comprendre, le monde fuit éperduement la
souffrance ; le chrétien, lui, suit partout son
divin Maître : dans ses joies comme dans ses
soufrances, en attendant Sa gloire. Et l'oraison
rosariale est l'école privilégiée de cette suite
du Christ.
Le Rosaire met en oeuvre
toutes nos facultés bien ordonnées, tout notre
être est en prière : les doigts égrènent le
chapelet au rythme régulier, ni trop lent ni
trop rapide, des Ave que les lèvres
articulent même si dans l'oraison elles ne les
prononcent pas à haute voix, l'imagination se
figure les scènes Evangéliques, l'intelligence
les médite, l'affection les goûte, tandis qu'au
sommet de cet harmonieux équilibre, la fine
pointe de l'âme, touche Dieu par les
vertus théologales.
|
 |
De plus, une fois prise
l'habitude de prendre appui sur le Rosaire pour
faire oraison, le chrétien pourra sans peine, à
tout moment de la journée, reprendre ou
prolonger son oraison, fût-ce pour quelques
instants : il lui suffira de mettre la main au
chapelet et de considérer quelque mystère.
Ainsi pourra
s'établir progressivement la respiration
continue,
bien régulière d'une âme en bonne santé.
Que Notre-Dame
soit louée !
Bon Rosaire !
|
|
|